Qu’est-ce que l’ostéoporose?

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L’ostéoporose est une maladie caractérisée par une faible masse osseuse et une détérioration du tissu osseux. Cette condition entraîne une plus grande fragilité osseuse et des risques de fractures, particulièrement de la hanche, de la colonne vertébrale et du poignet.

L’ostéoporose est souvent connue comme « le voleur silencieux » parce que la perte osseuse se produit sans symptômes.

 

FRÉQUENCE DE LA MALADIE

2 millions de Canadiens sont atteints d’ostéoporose.

Une femme sur quatre de plus de 50 ans est atteinte d’ostéoporose. Un homme sur huit de plus de 50 ans est aussi atteint de la maladie. Cependant, la maladie peut frapper à tout âge.

Données et statistiques sur l’ostéoporose

Au sujet de l’ostéoporose

L’ostéoporose est une maladie qui cause l’amincissement et la fragilisation des os.

Les fractures ostéoporotiques surviennent surtout au poignet, à la colonne et à la hanche.

À ce jour, aucune cause d’ostéoporose n’a pu être identifiée.

L’ostéoporose peut se manifester à tout âge.

L’ostéoporose est également appelée la « maladie silencieuse », car la perte osseuse survient sans symptôme.

L’ostéoporose peut causer le défigurement, diminuer la confiance en soi et entraîner la perte ou la réduction de la mobilité et de l’autonomie.

L’ostéoporose a aussi été nommée une maladie infantile dont les conséquences sont d’ordre gériatrique.

La meilleure protection contre l’ostéoporose est la formation d’une ossature solide dès l’enfance et l’adolescence.

Le pic de masse osseuse est atteint très tôt, à 16 ans chez les filles et à 20 ans chez les jeunes hommes.

La perte de masse osseuse se produit à la mi-trentaine tant chez les femmes que chez les hommes; le taux de perte osseuse s’accroît plus rapidement (entre 2 et 5 % par année) chez les femmes à la ménopause.

Les facteurs de risque sont : l’âge, les fractures vertébrales par compression, les fractures de fragilisation après 40 ans, les antécédents familiaux, l’ostéopénie et la prise de glucocorticoïdes pendant plus de 3 mois.

Une perte de taille de 4 cm (1 ½”) ou plus peut être un signe d’ostéoporose.


Les faits et les chiffres

Les fractures de fragilisation ou ostéoporotiques sont extrêmement courantes, plus courantes que la crise cardiaque, l’accident vasculaire-cérébral et le cancer du sein combinés.

Au moins une femme sur trois et un homme sur cinq souffriront d’une fracture ostéoporotique au cours de leur vie.

Le système en soins de santé du Canada évalue à 1,9 milliard de dollars le coût annuel pour traiter l’ostéoporose et les fractures liées à l’ostéoporose.

Au moins 80 % des fractures subies chez les 60 ans et plus sont attribuables à l’ostéoporose.

On a répertorié 30 000 fractures de la hanche cette année. Entre 70 et 90 % d’entre elles sont attribuables à l’ostéoporose.

Une fracture à la hanche coûte au système de soins de santé 21 285 $ la première année d’hospitalisation et elle grimpe à 44 156 $ lorsque le patient est placé en institution.

Près de 30 % des patients décèdent à la suite d’une fracture de la hanche causée par l’ostéoporose.

Autour de 25 % des patients survivant à une fracture de la hanche meurent de complications à l’intérieur des douze mois qui suivent l’événement.

Les fractures ostéoporotiques nécessitent davantage de soins hospitaliers que les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et les crises cardiaques.

Moins de 38 % des patients canadiens avec fracture procèdent à un diagnostic ou sont actuellement traités adéquatement pour l’ostéoporose.

Sans test de DMO (densité minérale osseuse), 80 % des patients avec un antécédent de fracture ne sont pas en mesure de recevoir un traitement pour leur ostéoporose.

Selon une étude récente, on rapporte que seulement 44 % des individus qui obtiennent un congé de l’hôpital, à la suite d’une fracture à la hanche, retournent à la maison; 10 % se rendent à un autre hôpital; 27 % reçoivent des soins en réadaptation et 17 % s’installent dans des résidences de soins de longue durée.

14 p. cent des personnes avec une fracture du poignet en ont subi une autre dans les trois ans qui ont suivi.

Un patient sur trois ayant subi une fracture de la hanche se fracturera de nouveau au cours de l’année suivante et plus d’un patient sur deux subira une autre fracture au cours des cinq prochaines années.

Le risque de subir une deuxième fracture de la colonne au cours des 12 mois suivant la première fracture vertébrale est évalué à 20 p. cent.

SOURCE : Osteoporose Canada

Source photo : Presse Santé

  • Publié par

    Claudia Lefebvre

  • Publié le

    3 mai 2017

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