Mammographie conventionnelle : la seule reconnue par le Programme québécois de dépistage

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Mesdames, sachez que seule la mammographie dite conventionnelle est homologuée, donc reconnue,  par le Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS), contrairement à la mammographie 3D, aussi appelée tomosynthèse, qui elle n’est toujours pas reconnue par le programme.

La mammographie de dépistage permet de trouver tôt un cancer du sein chez des femmes ne présentant pas de signes de ce cancer. Ces femmes ont ainsi plus de chances de survivre au cancer du sein. Pour le PQDCS*, la mammographie de dépistage constitue toujours le seul examen de dépistage reconnu comme pouvant réduire la mortalité par cancer du sein.

L’avenir est prometteur mais aujourd’hui seule la mammographie conventionnelle permet de dépister.
En novembre 2013, la Direction québécoise de cancérologie du MSSS* a mandaté l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) pour produire un rapport sur la tomosynthèse.  Le rapport publié par l’INESSS* confirme que : « Pour le moment, la tomosynthèse est une technologie prometteuse, mais non acceptable pour l’utilisation à grande échelle. » 

La tomosynthèse présente actuellement deux inconvénients majeurs qui doivent être considérés : Même si elle ne dépasse pas les normes recommandées, la prise d’images 3D émet plus de radiations qu’une mammographie conventionnelle.  De plus,  l’absence de normes de qualité professionnelles reliées à ce type d’appareil doit être pris en compte.

La mammo conventionnelle de dépistage

La mammographie de dépistage est un examen radiologique qui consiste à prendre deux radiographies de chaque sein, une horizontale et une oblique (de côté), pour un total de quatre. Cet examen est réalisé par une technologue en radiologie et dure quelques secondes. Pour obtenir une image de qualité et réduire la quantité de radiations émises, il faut effectuer une compression du sein entre deux plaques pendant 10 à 15 secondes, ce qui peut causer un certain inconfort, parfois même une douleur chez certaines. Cependant, il n’y a aucun risque de traumatisme ou de blessure. Le risque de rupture d’une prothèse mammaire est très minime. Il est important de préciser à la technologue en mammographie, la présence de prothèses.

On doit respecter un intervalle minimal de 1 an entre 2 mammographies de dépistage.  Demandez à passer l’examen dans les 10 jours qui suivent le début de vos menstruations.

La programme québécois de dépistage du cancer du sein(PQDCS) propose une vidéo qui présente le déroulement d’une mammographie.

Si vous avez des interrogations ou des appréhensions à l’égard de votre prochaine mammographie ou que vous souhaitez en apprendre plus sur la tomosynthèse , contactez-nous, Radiologie Mailloux est là pour vous!

Logo PQDCS  TÉLÉCHARGEZ LES DOCUMENTS D’INFORMATION PROPOSÉS PAR LE PQDCS!


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  • Publié par

    Claudia Lefebvre

  • Publié le

    13 mai 2015

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